Oui, donc, phonologie, me suis rendue compte que c'est exactement ce que je fais depuis toute petite, jouer avec les sons (au départ avec des instruments de musique, des galets qu'on frappe sur un roc, avec l'eau de moi nageuse, qui joue avec le ventre et les pieds à faire des vagues.
Puis, plus tard avec les mots. Il fallait que ces sons qui résonnaient en moi soient surréalistes, qu'ils fassent du son et du sens (c'est Boris Vian qui m'a invitée à écrire, après la lecture de l'Écume des Jours). Aussi, j'ai trippé sur la psychanalyse de la littérature. Pascale Hassoun, une psychanalyste belle, brillante et fascinante était venue à l'UQAM donner une conférence. C'est moi qui l'avais ensuite reconduite à l'aéroport, instants sacrés : là se dessinait la naissance d'une belle amitié qui aura menée à une très longue correspondance. À l'époque, le cabinet de Pascale était au 9 Passage d'Enfer à Paris, elle m'envoyait toujours ses mots dans de jolies cartes, toutes conservées.
Quant à proxémie, c’est en écoutant la balado de Sophie Cadieux qui invitait ce jour –là Katia Rock que j’ai cherché ce mot et oh ! Trouvé écho ici. En fait c’est venu révéler que j’ai cette curiosité et cet appétit d’apprendre et que tant mieux si la toile permet ces recherches aisément, sans quitter le jardin ou la maison, sans chercher un diplôme l’ajout d’un crédit à un baccalauréat.
Bon, il est né chez toi ce texte missdame, toi dont l’intelligence me stimule, dont l’humour me fait du bien; le publierai ensuite chez moi, sur une de mes pages.
Par Nina louVe pour Anne Archet
Crédit photo Sylvain Gougeon l'aRteur
série duo Thuy & Nina
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