louVainlaneuVe
JOURNAL D'ÉMOIS
jeudi 14 janvier 2021
mardi 15 décembre 2020
vendredi 11 décembre 2020
mardi 8 décembre 2020
LA PERLA - Bruja (RGP Live Sessions)
Marie-Françoise,
oh, heureuse que tu aies eu ce mot :-)
Disons-nous tu
pas tues
échangeons si tu le souhaites, de voies à voies,
vives viVantes voix
avant l'aube pour défaire l'enfer
le coloc en mode mute
ce regard assassin
cette semance de fiel
l'ai vue de myosis à mydriase
un fou mort debout cognant
un seul instant en sa présence sur le trottoir
ai vu tout ça dans le miroir noir
de ses yeux burinés de colère
trop tard pour aller te soutenir
si j'avais su à l'époque où
toute cette indifférence médiatique
tout ce non-câlin normal
des petites cliques littéraires
ni poètes
ni écrivains
ni éditeurs d'ici Québec
ne méritez
n'aurez ma plume et ma verve
mousse dans le nombril
ils grattent encore après la mort de mister vent
l'Oh que c'était bien écrit.
bin moi, j'ai des principes et des boycott
quel éditeur
poète
auteurE
est donc venu sur ma page
en lieu et dat où j'ai témoigné pour toi Marie-Françoise ?
AUCUN
un grand sourire se dessine ici ce soir lorsque tu me réponds
toi soeur de violence
soeur de viol voiles violences
nan, pas un sourire malin
où un doigt entre comme un hameçon
un sourire, qui me rassure
que mon flair de louVe
que ma réticence à me lier
aux poètes, écrivains et éditeurs
dans ces moult réunions et festivals
était JUSTE ET BON
amènes-en des scalpels
des médisances
de l'hypocrisie hyper-saline-maline
du rentre-dedans par en arrière
de la petite bourgeoise saoulée
au dieu diesel au mec qui a fait la Sorbonne
pff ! tchack a bang band bong bang
clash classe de fraîchiers à la tv
votre indifférence offerte à Marie-Françoise Taggart
now no zen and then and maintenow
maintenow que le cruel despote est mort = un gang bang collectif
un jaculatoire appel à l'aide refusé
une sempiternelle affaire de cash fame vedette
mousse-nombril encore encore encore depuis Molière
c'est aussi ça l'anarchie
croire, aider, résister, rester après le deuil
panser les plaies de l"épreuve
protéger les chiens
les chats
les rats
les blattes
des humains immondes capables de toute cette violence
2 heures femme nue, vêtements arrachés
-20 degrés dehors
porte verrouillée
coloc indifférent
la main du fou qu'on continuera de recevoir dans les émissions de tv
à la Une dans les journaux et revues littéraires
et les journalistes qui se taisent, qui se taisent
et un qui finit par dire (et je cite):
''Cou donc, veux-tu qu'on écrive ton histoire dans la chronique des chiens écrasés''
Bang Bang Bang bang
Bandes de dévergondés aux jaquettes
de catins catiches
aux jaquettes et en-tête
de petits papiers sans envergure
trop luxueux vos caviars empoisonnés à la merde de satin
Vous me faites pitié.
Tant mieux que nunca jamais
ne vous ai offert -en quémandant- comme une affamée
de petites gloires provinciales
mini mini mini gloire de rien du tout
depuis les grandes nuits de la poésie magistrales
où tout sentait solidaire et vraiment bon
vous, asteur, en vases clos
fermez vos paupières sur l'essentiel
on dirait que vous avez oublié De La Fontaine
qui dénonçait ce que vous êtes
Victor mon beau, Victor Hugo
vous êtes misérables d'avoir laissé
Marie-Françoise
panser seule tout ce sang sur sa gueule
toutes ces balafres ce scare-face caché par votre Mafia
silence
silence
Omerta média
Omerta poètes
Omerta écrivains
O mais ça fait mal tout ça.
Mais vous étiez loin,
l'êtes restés à la mort du vent fou
avez préféré
souligner
sur-ligner son talent
plutôt
plutôt qu'enfin
embrasser d'un regard bienveillant
la femme torturée des ans par cet écrivain dont je n'écrirai plus jamais le nom
enfant sale, homme sociopathe devenu et resté.
oui, même si les mots bons
vomir vomir vomir
sa trilogie en V
ici, promesse,
aucun éditeur à qui on aura trouvé absence de compassion
n'aura ma considération
de toutes façon, enfin me permets de le dire
sous plusieurs pseudo ici TOUJOURS refusée
alors qu'au Maroc, en Tunisie, en France, en Belgique
on me chouchoute
mangez de la mouche,
avec un smile de femme fougue-bougie vous dit
la permission, d'entrer dans vos salons
en ai-je eu envie
nan
nunca
vous ensemblés en petites patrie bleue nuit sans drapeau neuf ni pays vrai
refuser de vous taire, préférer ne pas appuyer
la douce femme violée des heures
étranglée jusqu'à la presque mort
pas prendre parole
quoi
pour ne pas perdre le prestige de parader
saoulés par vos titres, prix de rien du tout ?
bande de bandés mous,
bandits apathiques, vous me faites pitié.
immondes.
gros désir de manger votre boeuf
avec un oeuf mouillé de cyprine
et une grenouille qui fait la zik
cuits-cuits
,-,-, à la vapeur de mes ardeurs-douceurs-,-,-,
immensément
seule
toi
Marie-Françoise
essuyant en clignant les yeux
le sel hurlant-brûlant tombé des yeux feu fier pète
de ce folie-mister irrécupérable
cet orphelin, déjà vil vilain et affreux
le répéter
myositis et myocarde
le gars qui a écrit des punaises
est mort dans leurs déjections
il sans Elle
avait peut-être eu, on s'en criss
les boîtes à outils sont disponibles
depuis les années 50
pour faire du Bill ? Bob et sortie la tête de l'auto-guillotine
de la corde, des mains qui étranglent la femme qui se donnait entière
mots, corps et flamme-femme
étendre dans l'alinéa
du ''après-midi N'en parle pas''
vous en cHoeur , sans coeur aurez choisi
à quoi
puis-je vous comparer ? ouin, pas facile...
car les animaux ne méritent pas qu'on les associent
à ce zombie-vampire-vamp-victoire-facile-
tape sur 4 doigts, 50 $ d'amende pour brutalité
harcèlements constants ensuite, en Fuite tout le temps
la douce Marie-Françoise
embryon déjà empoissonné la seringue chair
lait blanc du ventre aux seins
poison du père
de l'amer
et du feint esprit
dans le placentas où il tentait de naître
il manigançait prendre ses poings pour terminer le bonheur de tous sur son chemin.
après la violence qui dura des heures
toi, toi si important dans l'HIstoire, dans l'histoire
you dear, toute seule
bon sens bon sens bon sens
me suis demandée, ce qui avait été pire que les coups
answer iz :
l'indifférence tue
quel long calvaire
mais comme t'es belle avoir eu tout ce souffle
pour expier
bâtir une école de langue, apprendre, avoir faim d'apprendre
toi, la main tendue pour donner alors qu'on t'avait
tout arraché, même les dents-elles même la jaquette, toutes les jaquettes.
puis
exiler, exhaler expier doucement, vaillamment
si j'avais lu vu su
tu aurais, eu les miens et milles autres bras pour te consoler
tellement le courage ne me manque pas pour t'en donner
p.s premier jet, en direct de maintenow
Nina louVe
ninalouve.com
• Téoùtéki •
LouVain la neuVe
mercredi 2 décembre 2020
Pas dans ma dentelle-poésie dédiée à Marie-Françoise Taggart
Pas dans ma dentelle
Nina louVe décembre 2020
dédiée à Marie-Françoise Taggart
si belle soit ta poésie homme TNT
ne puis subir un cri de plus de ta bouche
ce que ton père t'a fait
est vieux de décennies
quitter le fiel que tu déverse sur celles
qui osent aller t'aimer tel quel...
serait une bonne idée de départ
puis, une bonne thérapie
gestion-colère
avant qu'un drame
plus grand que Mature
ne t'enchaîne, ne t'enlise
nan, t'aimer tel quel
n'est point acceptable
3 prises au bâton
tu me connais...
beaucoup j'aime le base-ball
et Out est parfait
après 3 essais à la batte
des hurlements et coups de poings
sur la table de l'hôte ou la tienne
three strikes and it's over
OUT
my living body
oust oust hourra
L'autre soir après le jam, mon amie Erica me témoignait
son cauchemar vécu, son incroyable calvaire de femme
brisée par la violence physique de son premier chum.
Deux ans de temps la pauvre sous ses coups et cris.
Puis, les jours suivants,
de fils d'actualités
en aiguilles à coudre la catalogne
le film percutant nommé ''Transfert''
vu la nuit dernière
et tantôt, ce témoignage bouleversant
racontant l'extrême brutalité que Mister Vent
aura fait subir à Marie-Françoise
l'indifférence inhumaine de la communauté littéraire,
et des médias de tout acabit.
Ma foi, mon feu
quelles braves femmes nous sommes.
Tenons-nous debout
tissons toutes maintenow
des mots pour Marie-Françoise
un contre-poids à l'indigne indifférence
et, si belle soit la poésie
que l'on voit d'abord en tombant
sous le charme d'un homme TNT
il faut la fuir et savoir chaque fois l'éviter
quand elle frappe à nouveau à notre porte
avec un autre nom et un autre visage.
La colère explosiVe aisée
est un indice précieux
l'impatience extrême aussi
l'irritabilité
les cris nés aux petits riens
le jeu du dernier mot vouloir gagner
à tout prix tout le temps
l'insistance des textos
qui n'en finissent plus d'apparaître
même si on dit : silence j'écris, je dors, je vis
coups de fil incessants
les impudiques suivre partout dans la maison
sont également bons indices
qu'il y a dépendance maladive,
potentielle jalousie ne tarderait à venir
nous séparer-isoler des amiEs,
de la famille, des gangs de chums
nous punir souvent de longs silences
armés de regards assassins.
suis victime solide, ayant échappé
à un épouvantable viol
années 1980...
à la sortie d'un squat où un tatoueur me tatoua
en fugue depuis mes 14 ans.
deux gars de 20 ans
moi 15
camionnette Econoline bleue marine
tôle frette et rouillée en arrière
des bouteilles de grosses bières vidées
gun pour l'un, le conducteur
couteau près des narines et sur la gorge
pour l'autre, le passager
tout à tour des heures durant
s'échangeaient et pénétraient
tous mes orifices
ai gagné car je n'avais pas peur
donc pas de cri ou de regards affolés
qui puissent
stimuler suffisamment leur bibittes à verge
mats mous
vits vils croches et poches
mats puants les tempêtes
et le ventre de d'autres femmes
passées passagères avant moi
ai pu regagner l'avant du véhicule
où confiante j'étais entrée
me disant que des jeunes comme moi
nunca ne pourraient me faire mal,
qu'ils me donneraient un lift
jusqu'au 97 Est rue Laurier
où j'habitais alors avec des amis.
ai profité d'une lumière rouge
pour sortir, les jeans au bas des genoux
ai traversé la rue Sherbrooke que je reconnaissais,
pour entrer dans le taxi que venaient de prendre
3 hommes dans la trentaine
ils ont pris soin de moi
m'ont couvée au chaud dans un lit propre
c'était une chambre toute blanche, je me souviens,
lumineuse, sentant bon et frais.
n'ai jamais revu ces anges samaritains
ni pu les remercier. un avait une voix
qui résonne encore, dont le timbre est folklore
yeux bruns, le visage abîmé par des cicatrices d'acné.
si jamais ils se reconnaissent ici,
il me plairais de les remercier
avec du son dans la voix et un bon thé
merci oui, pour votre bienveillance, votre bonté immense
ce réconfort apporté par des Mâles
tout de suite après l'horreur
aura fait la différence, sur le reste de mon parcours
le sais car n'ai jamais cessé
d'aimer les hommes, de les chérir tellement.
pendant 1 an et demi,
aurai imaginé, chaque seconde où je ne dormais pas
et dans mes cauchemars aussi,
les pires façons
de me venger
aucune torture n'était censurée
quand... sous mes bottes d'armée
aux caps d'acier
en ai capturé un : le passager.
ce qui s'est passé est surprenant
une phrase est venue m'habiter :
la Vie s'en chargera.
tant de fois ai regretté
de lui avoir laissé la vie sauve
pas pour ma propre vengeance,
mais par peur
pour mes sœurs
mes nièces
mes filles
mes amies
mes petits-enfants
mes arrières arrières petits-enfants
toutes
symboliquement venues
me faire craindre
le pire pour elles.
dimanche 29 novembre 2020
Natalia Doco - La Última Canción (Official Video)
samedi 28 novembre 2020
mercredi 26 août 2020
LE POTLACH
Que souhaitent-ils d’elle ?!
Il y aura ambiguïté. Ils la feront marcher.
Qui gagnera le repos ?
Un fantôme hante l’ancien théâtre. Celui du Sergent détective William BoomBridge qui avait enquêté sur l’accident en 1977. Il est condamné à refaire l’interrogatoire s’il veut ne plus errer. En rétroaction il reposera les mêmes questions à Eva Desjardins. Elle y répondra. Eva est la seule qui perçoit la présence de Boombridge. Eva Desjardins n’a qu’un but en tête, réussir son audition. Elle y croit. Pendant le premier et le deuxième tableau elle se fera interrompre par les deux hommes. Elle finira par ne plus être en mesure de retourner à son texte; alors, dira son propre passé, son histoire à elle, ne ménageant plus d’avouer les détails de l’accident.
J’ai créé le vent, joué avec.
Le cœur au vent, il n’y avait que l’horizon à regarder.
Durant 1000 jours, peut-être un peu plus, j’ai quitté la terre ferme, celle où vous m’aviez clouée, parole contre parole, à poinçonner ma carte d’arrivée et de sortie.
Je voulais me taire. Faire du mutisme une arme redoutable. J’avais besoin de sentir qu’elle arriverait ; cette mort capricieuse que chacun craint ! Que tous ignorent, comme si elle n’allait pas venir.
Les sourires et les politesses d’amphithéâtres où vous avez sculpté l’image du bonheur, m’ont fait chercher ailleurs.
Je suis partie sans donner à quiconque la clé de mon secret. Ni quidam de café, ni connaissance intime n’y était lié. Vous n’aurez pas su... ce que j’aurai tu. Et ! Seule, sans l’expérience de ce destin qui m’appelait, j’ai bravé le manque de borée, de bise, de brise.
Oh ! Que je l’ai appréciée !
Là-bas, j’ai créé le vent, joué avec les voiles.
Les lèvres au vent,
Alors, j’ai affronté très tard la nuit, le foehn des helvètes.
Puis, plus tard, le schnouck d’un plat Canada qui se trahi et se déchire.
Mais pourtant, durant 1000 jours, peut-être un peu moins, j’ai navigué sur un monde marin qui m’avait tant fasciné, si longtemps.
Mon départ annoncé sans grande pompe, je partais.
Souvent, je dormais sur le ponton, bravant le danger !
1000 jours j’ai gardé la barre à la main.
J’attendais, mon visage fixant les quatre vents.
J’aurais voulu qu’un torrent sorte du ciel ! Bon sang !
J’aurais voulu que mon bateau s’agite jusqu’à ne pas laisser d’indices.
Dieu qu’il a fait beau temps tout le temps.
En plongeant voir l’océan, aurais-je trouvé le silence que je cherchais ?
... Dans le fond...
Dans le fond de la mer, il n’existe pas le mot pour dire ce que je souhaitais gagner derrière mes voiles. Dans le fond du pair non plus. Ce n’est pas le silence, ce n’est pas ce que l’on nomme la paix du dedans... C’est plus ! Et puis... le silence existe-t-il ? Vraiment ? Quand j’y songe, lorsque l’on pense, on est loin de ne pas chercher.
1000 jours, j’ai créé le vent, joué avec le sel.
Après vingt ans de hargne contre le destin, les yeux sans larmes, mes cils battant au vent,
Je voulais le mutisme. C’était un rêve d’aigle endeuillé.
Le souffle trop court pour un blasphème vous m’avez regardé prendre des valises trop petites pour ce périple.
La mort de Major ne peut pas se défaire. J’ai passé vingt ans à racheter sa vie.
Me voilà de retour. Le Potlach n’a pas été submergé.
Je suis l’égale des vieux sages.