Marie-Françoise,
oh, heureuse que tu aies eu ce mot :-)
Disons-nous tu
pas tues
échangeons si tu le souhaites,
de voies à voies, vives viVantes voix
avant l'aube
pour aller défaire l'enfer
le coloc en mode mute
ce regard assassin
cette semence de fiel
l'ai vue de myosis à mydriase
un fou mort debout cognant
un seul instant
en sa présence sur le trottoir ai vu tout ça
dans le miroir noir
de ses yeux burinés de colère
trop tard pour aller te soutenir
si j'avais su à l'époque où
toi seule face à
toute cette indifférence médiatique
tout ce non-câlin pas normal des petites cliques littéraires
ni poètes
ni écrivains
ni éditeurs d'ici Québec
ne méritez
n'aurez ma plume et ma verve
mousse dans le nombril
ils grattent encore après la mort
de mister vent
l'Oh que c'était bien écrit.
bin moi, j'ai des principes et des boycotts
quel éditeur
poète
auteurE
est donc venu
en lieu et date où j'ai témoigné pour toi Marie-Françoise ?
AUCUN
un grand sourire se dessine ici ce soir lorsque tu me réponds
toi sœur de violence
sœur de viol voiles violences
nan, pas un sourire malin
où un doigt entre comme un hameçon
un sourire, qui me rassure
que mon flair de louVe
que ma réticence à me lier
aux poètes, écrivains et éditeurs
dans ces moult réunions et festivals
était JUSTE ET BON
amènes-en des scalpels
des médisances
de l'hypocrisie hyper-saline-maline
du rentre-dedans par en arrière
de la petite bourgeoise saoulée
au dieu diesel
au mec qui a fait la Sorbonne
pff ! tchack a bang band bong bang
clash classe de fraîchiers à la tv
votre indifférence offerte à Marie-Françoise Taggart
now no zen and then and maintenow
maintenow que le cruel despote est mort = un gang bang collectif un jaculatoire
appel à l'aide refusé
une sempiternelle affaire de cash fame vedette
mousse-nombril-ego trip
encore encore encore depuis Molière
c'est aussi ça l'anarchie
croire, aider, résister, rester après le deuil
panser les plaies de l'épreuve
protéger les chiens
les chats
les rats
les blattes
des humains immondes capables de toute cette violence
toi, 2 heures femme nue, vêtements arrachés
-20 degrés dehors
porte verrouillée
agresseur adulé
son coloc indifférent
la main du fou qu'on aura continué de recevoir dans les émissions de tv
à la Une dans les journaux et revues littéraires
et les journalistes qui se taisent, qui se taisent
et même un qui finit par dire (et je cite):
''Cou donc, veux tu qu'on écrive ton histoire dans la chronique des chiens écrasés''
Bang Bang Bang bang
Bandes de dévergondés aux jaquettes
de catins catiches
aux jaquettes et en-tête
de petits papiers sans envergure
trop luxueux vos caviars empoisonnés à la merde de satin
Vous me faites pitié.
Tant mieux que nunca jamais
ne vous ai offert -en quémandant-
comme une affamée de petites gloires provinciales
mini mini mini gloire de rien du tout
depuis les grandes nuits de la poésie magistrales
où tout sentait solidaire et vraiment bon
vous, asteure, en vases clos
fermez vos paupières sur l'essentiel
on dirait que vous avez oublié De La Fontaine
qui dénonçait ce que vous êtes
Victor mon beau, Victor Hugo
vous êtes misérables d'avoir laissé
Marie-Françoise
panser seule tout ce sang sur sa gueule
toutes ces balafres ce scare-face caché par votre Mafia
silence
silence
Omerta média
Omerta poètes
Omerta écrivains
O mais ça fait mal tout ça
Mais vous étiez loin,
l'êtes restés à la mort du vent fou
avez préféré
souligner
sur-ligner son talent
plutôt
plutôt qu'enfin
embrasser d'un regard bienveillant
la femme torturée des ans
par cet écrivain dont je n'écrirai plus jamais le nom
enfant sale, homme sociopathe devenu et resté
oui, même si les mots bons
vomir vomir vomir
sa trilogie en V
la permission, d'entrer dans vos salons
en ai-je eu envie
nan
nunca
vous ensemblés en petites patrie bleue nuit sans drapeau neuf ni pays vrai
refuser de vous taire, préférer ne pas appuyer
la douce femme violée des heures
étranglée jusqu'à la presque mort
pas prendre parole
quoi
pour ne pas perdre le prestige de parader
saoulés par vos titres, prix de rien du tout ?
bande de bandés mous,
bandits apathiques, vous me faites pitié.
immondes.
gros désir de manger votre bœuf
avec un œuf mouillé de cyprine
et une grenouille qui fait la zik
cuits-cuits
,-,-, à la vapeur de mes ardeurs-douceurs-,-,-,
immensément
seule
toi
Marie-Françoise
essuyant en clignant les yeux
le sel hurlant-brûlant tombé des yeux feu fier pète
de ce folie-mister irrécupérable
cet orphelin, déjà vil vilain et affreux
le répéter
myositis et myocarde
le gars qui a écrit des punaises
est mort dans leurs déjections
il sans Elle
avait peut-être eu, on s'en criss
les boîtes à outils sont disponibles
depuis les années 50
pour faire du Bill ? Bob et sortie la tête de l'auto-guillotine
de la corde, des mains qui étranglent la femme qui se donnait entière
mots, corps et flamme-femme
étendre dans l'alinéa
du ''après-midi N'en parle pas''
vous en cHoeur , sans cœur aurez choisi
à quoi
puis-je vous comparer ? ouin, pas facile...
car les animaux ne méritent pas qu'on les associent
à ce zombie-vampire-vamp-victoire-facile-
tape sur 4 doigts, 50 $ d'amende pour brutalité harcèlements constants ensuite,
toi, en Fuite tout le temps, la douce Marie-Françoise
lui, embryon déjà empoissonné par la seringue chair-mère
dégâts de lait blanc
du ventre aux seins
lui, poison du père
de l'amer
et du feint esprit
dans le placentas où il tentait de naître
il manigançait prendre ses poings pour terminer le bonheur de tous sur son chemin.
après la violence qui dura des heures
toi, toi si important dans l'HIstoire, dans l'histoire
you dear, toute seule
bon sens bon sens bon sens
me suis demandée, ce qui avait été pire que les coups
answer iz :
l'indifférence tue
quel long calvaire
mais comme t'es belle avoir eu tout ce souffle
pour expier
bâtir une école de langue, apprendre, avoir faim d'apprendre
toi, la main tendue pour donner alors qu'on t'avait
tout arraché, même les dents-elles
même la jaquette,
toutes les jaquettes.
puis
exiler, exhaler expier doucement, vaillamment
si j'avais lu, vu, su
tu aurais, eu les miens
et milles autres bras
pour te consoler
tellement le courage
ne me manque pas pour t'en donner
p.s premier jet, en direct de maintenow
Nina louVe
ninalouve.com
• Téoùtéki •
LouVain la neuVe
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